Mauvaise ambiance : La CAN boycottée par les camerounais dès le deuxième jour ! Que s'est-il donc passé ?
La cérémonie d’ouverture
ultra réussie, montrant un peuple uni ne sera-t-elle que de la poudre aux yeux
qui s’arrête au Stade d’Olembe de Yaoundé ? En effet, après la foule en liesse qui est venue
assister au match d’ouverture, la deuxième journée de cette CAN TotalEnergies
2021 dans la région de l'Ouest ne s’est pas passée comme prévu.
Dans le landerneau politique, économique et sportif, l'on craint le pire pour les prochains jours, et pour l'après CAN au pays de Paul Biya.
Un stade quasi vide, sous une chaleur accablante, c’est dans
cette atmosphère que les footballeurs de l’équipe nationale du Sénégal et du
Zimbabwe ont disputé leur premier match pour cette Can.
Et pour cause, les habitants du Chef-lieu de la région de l’Ouest ont
royalement snobé la rencontre en cette deuxième journée de la grande messe
sportive.
Au stade Kouekong de 20.000 places presque vides, alors
que 24 heures à peine plutôt, le Complexe d’Olembé refusait du monde.
On peut toutefois énoncer certaines raisons qui justifient
le snobisme des habitants de Bafoussam.
D’une part, Les populations de cette localité, n’ont
certainement pas pu prendre les vaccins, condition sine qua non pour accéder au
stade.
A cela s’ajoute le fait que la rencontre la rencontre
programmée à 14h00 s’est disputée sous une chaleur de près de
30°C, surtout au moment où élèves et travailleurs sont encore en train de
vaquer à leurs occupations.
Crainte d’une crise économique après la CAN :
Après la joie de la cérémonie d’ouverture au stade Paul Biya
d’Olembe, ces débuts peu prometteurs inquiètent plusieurs observateurs de notre
landerneau national.
« Allons-nous vers un gouffre financier de la
Can ? Le constat des stades complètement vides de la Can comme hier
au stade d’Olembe, lors du match Cap- Vert contre l’Ethiopie pourtant le
deuxième pays le plus peuplé d’Afrique ; cet après- midi à Bafoussam
entre le Sénégal, le pays de grands voyageurs contre le Zimbabwé, et ce soir au
stade Amadou Ahidjo entre le Ghana et le Maroc , un pays dont la compagnie
aérienne Air Maroc dessert les aéroports du Cameroun, démontre simplement
que les retombées touristiques économiques attendus de cette CAN sont
incertains. Les étrangers supporters de leurs pays qualifiés pour la CAN
n’accourent pas vers le Cameroun », s’inquiète Me Christian Ntimbane
Bomo, de la Société Civile des RÉCONCILIATEURS.