Can 2021 / Dérives langagières, racisme : Roger Mila présente ses plates excuses !

La légende vivante du football Roger Mila est au cœur d’une vive polémique depuis quelques jours, suite à ses propos concernant la présence des marocains et des maghrébins en général dans cette Can TotalEnergies 2021. Assailli par les critiques et taxé de raciste, l’ancien footballeur camerounais a tenu à faire amende honorable, en présentant ses plates excuses.

 

Roger Mila est revenu sur sa déclaration qui suscite des gorges chaudes sur la toile et dans la presse depuis la veille de la cérémonie de lancement de la CAN qui se déroule actuellement au Cameroun.

 L’ancien numéro 9 de la sélection camerounaise s’est excusé sur les ondes de Radio Mars. A l'en croire, ses paroles «n’étaient ni contre le Maroc ni contre la Fédération Royale Marocaine de football», a-t-il précisé.

«Les Marocaines et les Marocains sont mes sœurs et frères. Il ne faut pas oublier que je suis toujours au Maroc. Je ne pensais pas qu’il y allait avoir une polémique et je ne voulais pas qu’il y en est une. J’ai tout simplement dit que nous sommes tous des pays d’Afrique et si un pays organise une CAN, le Maroc devait le soutenir. C’est tout. Je tiens à m’excuser si les gens ont mal compris, mais en aucun cas je ne peux critiquer un pays d’Afrique», poursuit la légende des Lions indomptables.

Retour sur les faits

Tout est parti de cette interview au micro de TV5 monde, où l’ancien Lion Indomptable a poussé un coup de gueule en ciblant les pays de l’Afrique du nord.
Roger Mila a semblé réagir aux nombreuses tentatives de déstabilisations que le Cameroun a subies depuis plusieurs mois, concernant le report de la CAN 2021 qui a finalement débuté ce 9 janvier.

«S’ils ne sont pas Africains, qu’ils aillent jouer pour l’Europe, pour l’Asie ou bien pour d’autres, mais qu’ils ne viennent pas mettre le bordel dans le continent africain», avait déclaré Milla.

Des propos qui n’ont pas tardé à susciter l’indignation des cibles de ces attaques, particulièrement au Maroc, où la presse a crié au racisme.