Wanted ! Massacre des soldats : 200 millions de Fcfa pour qui rapportera la tête du Général No Pity !
Le meurtre barbare de plusieurs soldats
camerounais dans le Nord-Ouest du pays a suscité une vague d’horreur au
Cameroun. Dans des images qui circulent sur les réseaux sociaux, le Général No
Pity revendique la paternité de cette tuerie, qui s’inscrit dans le cadre de la
crise anglophone. Les autorités ont ainsi mis sa tete à prix, et une récompense
de 200 millions de Fcfa est promise à qui livrera le sanguinaire ambazonien,
mort ou vif.
Annoncé pour mort à de nombreuses reprises, le redoutable
chef de guerre No Pity a fait un retour remarquable en abattant une vingtaine
de militaires camerounais. Cette attaque de trop aurait poussé les autorités
camerounaises à mettre à prix la tête du Général No Pity. Selon le journaliste
exilé Michel Biem Tong, le régime de Yaoundé promet 200 millions de francs CFA
à toute personne qui parviendra à neutraliser ce combattant sécessionniste.
« De sources dignes de foi, suite à l’attaque de Sagba Hills ayant causé la
mort d’une vingtaine de soldats camerounais ce 16 septembre, les services secrets
camerounais auraient mis à prix la tête du chef du Marine Forces of BAMBALANG
(groupe armé indépendantiste), General No Pity. Montant en jeu : 200 millions
de FCFA. Un plan de capture est en train d’être concocté par les services
camerounais en connexion avec un certain BOY K, la taupe dans les rangs du
groupe armé », indique la source.
Qui est No Pity ?
Le General No Pity est un commandant des groupes armés indépendantistes
anglophones du Cameroun. Il est originaire de la région du Nord-Ouest. Il a fait
ses études au CCAST de Bambili, localité du Cameroun, située dans
l'arrondissement de Tubah, le département du Mezam et la Région du Nord-Ouest.
Il est connu comme un redoutable guerrier et défenseur de la cause
ambazonienne. Il aurait malmené les militaires du BIR sur plusieurs fronts.
L’armée a cherché tous les moyens de le capturer en vain. La mort de ce
combattant sécessioniste a été annoncée à plusieurs reprises par l’armée puis
démentie par l’intéressé.