Procès Camusgate : Devant le juge, Martin Camus et Wilfred Eteki plaident coupables !

 

Du nouveau dans l’affaire de mœurs opposant la jeune Malicka Bayemi et les sieurs Martin Camus Mbimb et Wilfred Eteki, qui a atterri devant le juge.
Accusés de cybercriminalité, suite à la divulgation d’une sextape impliquant l’étudiante de 23 ans, les mis en cause ont reconnu les faits.

Après tout un feuilleton de démentis, d’allégations de complots et de révélations rocambolesques, l’affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste sportif Martin Camus connait un nouveau tournant.

Incarcérés depuis le 16 juillet dernier à la prison de New-Bell, le patron de la RSI et son co-accusé ont finalement plaidé coupable.
Le lanceur d’alerte Boris Bertolt fait fuiter ces déclarations qui n’ont pas encore été portés à la connaissance du grand public.

Lecture : 

C’est une information qui a été tenue secrète. Contrairement aux insultes formulées par leurs proches et sympathisants ; aux accusations de complots imaginaires orchestrés par des individus ou une organisation ; aux accusations de tentative d’extorsion, Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki ont plaidé coupable le 21 juillet 2021 au cours de leur audience.

L’audience s’est déroulée à partir de 7 h 30 min. Le tribunal avait comme présidente Adjui Nathalie ; assisté de Dapla Emmunou et Kena René Dieubeni. Le ministère public était représenté par Eboko Jean Simplice.

Concernant l’infraction d’atteinte à l’intimité de la vie privée par voie électronique et publications obscènes et complicités, Camus Mimb de son vrai nom Mimb Hiol Martin Fleur et Eteki Wilfried ont plaidé coupables. C’est-à-dire ils ont reconnu devant les magistrats avoir diffusé sur les réseaux sociaux les vidéos de Malicka en complicité, y compris favorisé la création de profils multiples qui ont contribué à détruire l’image de la jeune fille.

En plaidant coupables, au-delà d’avouer le crime, ils empêchent que le tribunal connaisse toute la vérité sur les détails de l’affaire. Par la suite, leurs avocats ont demandé la liberté provisoire sur le champ. Leurs avocats affirment que dans la salle deux personnes peuvent se porter garant. Les magistrats n’ont pas cédé. L’audience a été renvoyée à mercredi prochain pour les réquisitions du ministère public.

Bien qu’ayant déjà avoué leur crime au tribunal rien empêche à Mimb Hiol Martin Fleur et Eteki Wilfried de revenir sur leur décision et plaider non-coupable. Constatant qu’ils n’ont pas obtenu la liberté provisoire.