La vengeance d’une mère : "J'ai brûlé mon mari parce qu'il vi0lait ma fille de 7 ans"

Tatanysha Hedman, 40 ans, a versé de l'essence sur Vincent Phillips pendant qu'il dormait.

Les faits de cette histoire relayée par Daily News se déroulent le 17 Juillet dans l’Etat de Washington, lorsqu’un homme appelé Vincent Philips, 52 ans, demande de l’aide auprès des gérants et des clients d’une épicerie dans les environs alors qu’il souffrait de graves brûlures. Il criait d’après le témoignage des agents de police présents à ce moment-là : « c’est ma femme qui l’a fait » avant de perdre connaissance.

Un autre témoignage sur l’affaire provient d’une amie qui était présente au domicile du couple au moments des faits. Elle a rapporté que pendant qu’elle dormait sur le canapé, une dispute a éclaté entre les deux protagonistes. Ensuite, elle a vu Tatanysha Hedman sortir en courant et quelques instants plus tard, c’était Vincent qui est sorti de la chambre pendant que sa tête était rongée par les flammes. Elle a du coup essayé d’éteindre le feu à l’aide d’une couverture, ce qui ne semblait pas beaucoup soulager sa souffrance, jusqu’à ce qu’il quitte à son tour l’appartement dans la panique la plus totale.

D’après le Huffington Post, la quarantenaire aurait effectivement avoué avoir délibérément versé de l’essence sur son conjoint parce qu’il avait « fait du mal » à sa fille. Et compte tenu du fait que la petite n’est pas la fille biologique de Vincent, les services de police ont suggéré qu’on l’inculpe pour « agression sexuelle au 1er degré ».

Lors d’un interrogatoire effectué par un détective local, Tatanysha a reconnu l’ensemble des faits et a même rajouté qu’elle a préféré lui mettre le feu plutôt que de lui tirer dessus car cela aurait été « trop gentil de sa part », rapporte le Daily Mail britannique.

La mère a été tout de même inculpée pour voie de fait et incendie criminel. On lui a néanmoins fixé une caution d’une valeur de 500 000$. D’ailleurs, une page Facebook a été créée rien que pour qu’elle puisse être libérée.

L’affaire a eu beaucoup d’échos sur les réseaux sociaux, mais ce qui saute aux yeux, c’est que la majorité des gens trouvaient que l’acte de vengeance était en lui-même quelque peu extrême, mais qu’en même temps, l’intention et la cause se cachant derrière étaient tout à fait louables et légitimes.