CAF : Quand Paul Biya a fait blocus et évité à Eto’o de servir de bouc émissaire à Ahmed Ahmad !
Le désormais
ex-président de l’instance faîtière de football Ahmed Ahmed a été suspendu de
ses fonctions pour une durée de cinq ans, pour avoir été impliqué dans une
affaire de détournement de fonds.
D’après nos confrères de Jeune Afrique, le malgache de 60 ans a pensé à une
époque se reposer sur son proche allié Samuel Eto’o, au moment où le
pot-aux-roses était sur le point d’être découvert par la FIFA.
Dans sa dernière parution, Jeune Afrique a fait des
révélations concernant l’affaire Ahmad Ahmad, accusé de détournement de fonds
au sein de la CAF.
D’après leurs révélations, pendant plusieurs mois, le
Président déchu a tenté de déjouer les manœuvres du président de la FiFA,
Gianni Infantino, visant à lui trouver un successeur.
La chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la FIFA a
prononcé, lundi 23 novembre 2020, une sanction à l’encontre du président de la
Confédération africaine de football (CAF) et vice-président de la FIFA, Ahmad
Ahmad, lui interdisant toute activité relative au football, pour une durée de
cinq ans. Il devra en outre s’acquitter d’une amende s’élevant à 200 000 francs
suisses (185 000 euros).
Pour Ahmad Ahmad, cette sanction est tout sauf une surprise. Selon les informations de Jeune Afrque, le patron de la Confédération africaine de football (CAF) avait été informé dès le mois d’octobre du fait que le rapport interne de la Fifa ne lui était pas favorable. Il a alors su qu’il ne pourrait pas prétendre à sa réélection, en mars 2021, d’autant que Gianni Infantino lui cherchait déjà un successeur. Les deux hommes sont en délicatesse depuis l’arrestation d’Ahmad Ahmad en juin 2019, lors d’un congrès de la Fifa organisé en marge de la Coupe du monde féminine.
Eto’o
‘’Sachant que la Commission d’éthique indépendante de la
Fifa tenait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, Ahmad a préféré proposer
à l’ancienne star du football Samuel Eto’o, qui est également son conseiller
spécial, de se porter candidat à sa succession (...) L'ex-capitaine des Lions
Indomptables en a quand même informé le président camerounais, Paul Biya. Ce
dernier lui a opposé une fin de non-recevoir. ‘’ peut-on lire dans cet article.