Alerte ! Eto’o reçoit une terrible lettre de menace de la part des Ambazoniens ! Voici les horreurs auxquelles s’expose l’ex-Lion
La vidéo du candidat à la présidence de la Fecafoot
tournée à Limbé, dans le Sud-Ouest du pays, n’a pas fini de susciter le
courroux de certains activistes, désormais rejoints par les combattants
ambazoniens. En effet, ces derniers n’ont guère apprécié l’aplomb de Samuel Eto’o,
concernant la question de la sécurité dans cette zone sujette à la crise
anglophone.
Après Richard Bona et Valsero, Eto’o s’attire les foudres des leaders de la République fictive de
l’Ambazonie.
Selon l’activiste ambazonien Mark
Bareta, Samuel Eto’o n’a jamais dénoncé les atrocités en cours dans les régions
du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Sa sortie vise simplement à rassurer
l’opinion que le Cameroun est assez sécurisé pour abriter la Coupe d’Afrique
des Nations (CAN 2021).
« Dans une vidéo, Samuel Eto’o a déclaré qu’il se trouvait dans le
« Sud-Ouest », qu’il marchait sans garde du corps et qu’il mangeait
du soja. Cet homme qui n’a jamais condamné ou compatit à la souffrance de notre
peuple fait tout pour vendre la CAN 2021. La même vidéo lui a fait honte car il
y avait des gardes du corps. Honte à toi Samuel Eto’o », a-t-il publié son
compte Twitter.
Les Ambazoniens ne comptent pas s’arrêter là. Mark Bareta à la suite de cette
publication, a proféré des menaces à l’endroit de Samuel Eto’o.
« Samuel Etoo qui n’est intéressé que par le pouvoir. Il veut montrer
au monde que tout est OK pour l’AFCON. Tout comme le Cameroun, c’est un bâtard
trompeur. Enlevez votre CAN de l’Ambazonie. Vous voulez faire taire le sang que
votre pays a versé. Honte à vous. Nous allons nous préparer pour votre genre »,
écrit-il.
Pour les faits, l’ancien international camerounais affirmait dans
ladite vidéo qu’il se trouvait dans la région du Sud-Ouest avant d’ajouter que
le Cameroun est un pays merveilleux. Les Ambazoniens considèrent ces propos du
candidat à la présidence de la Fecafoot comme une provocation, vu toutes les
exactions commises par l’armée et les séparatistes dans les régions
anglophones.