Paul Biya : ‘’ Comment mon épouse et moi avons découvert les décès d’élèves et d’une enseignante à Ekondo Titi ‘’ Le Chef de l’Etat sort enfin de sa réserve
Suite au massacre d’élèves
survenu mercredi dernier dans trois écoles dans la localité d’Ekondo Titi, dans
le Sud-Ouest du pays, l’atonie du Chef de l’Etat n’a pas manqué de susciter des
bruits de couloir.
Le Président Paul Biya s’est enfin prononcé sur ce drame
inscrit dans le cadre de la crise anglophone.
Dans une publication dont le contenu a été partagé sur ses
pages sociales, le chef de l’Etat camerounais a régi sur l’attaque d’Ekondo
Titi il y a quelques jours.
« Mon Epouse et moi-même avons appris avec une vive émotion
et une profonde tristesse, les décès tragiques d’élèves et d’une enseignante du
Lycée bilingue d’Ekondo Titi, suite à l’attaque barbare de cet établissement
scolaire.
Je condamne de nouveau, sans réserve et avec fermeté, ces actes lâches et
odieux qui ne resteront pas impunis », a-t-il déclaré.
« Nos sincères condoléances aux familles des victimes,
ainsi que nos souhaits de prompt rétablissement aux blessés »,
ajoute-t-il.
Il y a quelques jours, le Ministère de la Communication
avait réagi au nom du chef de l’Etat à propos de ce massacre. Le ministre de la
communication Emmanuel René Sadi, écrivait ceci : « Face à ce drame, le Chef de
l’Etat, son excellence Paul Biya, par ma voix, adresse ses sincères
condoléances aux familles si durement éprouvées, ainsi que la compassion émue
du peuple camerounais tout entier. Par ailleurs, le Gouvernement tient à
rassurer les populations, quant à sa détermination à tout mettre en œuvre, pour
traquer ces horribles criminels, où qu’ils soient, les appréhender et les contraindre
à répondre de leurs forfaits devant la Justice».
En plus des cinq personnes tuées, le gouvernement précise
que sept élèves sont blessés dont un grièvement. Les autorités camerounaises
prennent l’engagement devant le peuple d’œuvrer afin de mettre la main sur les
auteurs de ces atrocités afin qu’ils répondent de leurs actes.
«Tout sera également entrepris, afin de créer les conditions
nécessaires, pour que les personnes exposées à ces exactions, puissent à
nouveau vaquer à leurs occupations, dans la paix et la sérénité», précise la
note du gouvernement.