Affaire Yann Bahou rapatriée du Gabon : un diplomate ivoirien fait de graves révélations.

En séjour privé au Gabon, l’animatrice vedette de télé ivoirienne, Yann Bahoua été interpellée dès son arrivée, à la sortie de l’aéroport de Libreville par la police gabonaise. Elle sera ensuite enfermée dans une cellule, privée de nourriture, avant d’être remise dans un avion manu militari pour son retour en Côte d’Ivoire. 


Face à ce scandale, un diplomate ivoirien a tenu à se prononcer en faisant certaines précisions : "Je voudrais clarifier les choses afin de dissiper les nuances et surtout les incompréhensions. En matière de déplacements/voyages internes et/ou internationaux, et cela est valable partout dans le monde, un certain nombre de profession est assujettie/conditionnée aux strictes respects de la réglementation et sans négociation, parmi lesquels le corps de métier en lien avec la presse/média (y compris l’animation télé/radio), corps de métier en lien avec les forces de sécurité et de défense (policier, militaire, agents porteurs d’armes à feu, etc), corps judiciaire et puis nous le corps de la diplomatie et/ou fonctionnaire international en arrimage avec toutes les personnes qui exercent une fonction ou un rôle politique reconnue. Ces catégories de personnes doivent avant tout voyage à l’étranger (que ce soit une simple visite aux amis, à son époux/épouse, cadre tourisme, familial, etc), présenter un ordre de mission ou de congé/voyage hors du pays avec une explication précise de l’objet. Autrement, tu es arrêté ou refoulé à l’aéroport ou en zone frontalière", a-t-il révélé.


Pour ce diplomate, la Capitaine de police gabobaise a été peu sévère. "Avec son statut (exercice dans le média) elle venait de commettre une violation territoriale/sécuritaire. Et même l’Ambassade de Côte d’Ivoire ne pouvait rien faire (sauf la négociation pour éviter l’incident diplomatique)", souligne-t-il.

Il poursuit pour faire remarquer que c'est pourquoi qu’ailleurs dans le monde certains pays ne précisent pas ou ne précise plus la fonction dans les passeports ordinaires (sauf les passeports diplomatiques et de services) mais la Côte d’Ivoire est en retard sur ce point. Il conclue que les flics à l’aéroport de Libreville n'ont fait que leur boulot.

"La loi c'est la loi. Est-ce pour autant qu'il faille infliger un traitement inhumain aux individus qui ignorent ces règles ? Et puis, à quoi sert l'ambassade du Gabon en Côte d'Ivoire ? Cette ambassade peut ne pas délivrer des visas à ceux qui ne remplissent pas les conditions ou alors expliquer les conditions supplémentaires à remplir pour les personnels dont parle le diplomate", a fait savoir un journaliste d'une chaîne de télévision. internationale.