‘’ On ne peut pas faire confiance à Kamto, il n’est pas allé aux obsèques de son directeur de campagne ‘’ Dr Modestine Yonzo

Le leader du MRC plus que jamais désavoué par ses anciens militants. Après les critiques acerbes de son ancien allié Célestin Djamen, suite à l’audit de Cameroon Survival, c’est au tour de Modestine Yonzo de crucifier le Maurice Kamto.
En effet, ces derniers se sont offusqués de la façon dont il a vilipendé le coordonnateur de l’initiative, Penda Ekoka.
Dans une récente tribune, Modestine Yonzo soutient tout simplement que l’opposant, n’est pas un individu digne de confiance.

Dans une récente sortie, Modestine Yonzo soutient que la façon dont Maurice Kamto a ignoré son ancien directeur de campagne, devrait être assez édifiante sur le type de personnage qu’il représente.

Lea-camer vous propose quelques morceaux choisis de sa tribune :

« Comment pouvez-vous faire confiance à quelqu’un qui n’est même pas allé aux obsèques de son propre directeur de campagne ? », s’interroge le Dr Modestine Yonzo, dans une tribune ce mardi 27 avril 2021. Par ailleurs, elle précise, que  « la nature de l’homme se juge par ses actions, dit le dicton. Si nous avons longtemps épilogué sur le caractère méchant de Paul Biya qui a condamné jusqu’aux restes de son prédécesseur en exile, essayons aujourd’hui de nous pencher sur le cas de sa créature ».

« PEK comme l’appelait les intimes est tombé comme nous tous dans le piège de l’appel messianique… C’est donc avec fougue et toute l’énergie qu’on lui connaissait qu’il s’est dévoué jour et nuit en tant que directeur de campagne de Kamto pour non seulement promouvoir son image, mais l’aider dans sa conquête du pouvoir. À cause de lui, il retournera pour un autre séjour de neuf mois en prison après y avoir précédemment passé près de dix pour son combat pour un meilleur Cameroun »

« Pour avoir juste refusé de suivre Kamto dans ses multiples contradictions, notamment son boycott des élections dont-il annonça pourtant sa participation, Paul Eric Kingue devient ennemi numéro un de Kamto qui l’offre en pâture à ses fanatiques. Jour et nuit, Pek est mangé dans toutes les sauces, le combat de toute une vie de l’homme est réduit au néant, son honneur et sa dignité piétinée, son image traînée dans la merde. Seul contre tous, Pek se débat comme un beau diable pour sortir des griffes de ses anciens alliés… La mort finira par avoir raison de lui ».  

 « La mort qui marque la fin ! The end ! La fin de toute querelle, de toutes disputes…Il est donc logique de penser que quelque soit la profondeur ou la nature du problème que Kamto avait avec PEK, la mort a tranché, et il ne reste plus au vivant que le devoir de rendre un dernier hommage au mort. Quoi donc de plus normal que d’attendre de Kamto d’aller aux obsèques de l’homme avec qui il a partagé les bons et les mauvais moments ? », s’interroge Dr Modestine Yonzo.

 « C’était sans compter que notre homme à une rancune mortelle. Même les morts ne méritent pas son pardon…Pour preuve, ses supporters à ce jour continuent de laminer l’image de PEK sous l’approbation implicite de leurs mentors. Ses fanatiques viendront nous parler de Covid19, pourtant on a vu Kamto faire un bain de foule à Mokolo au cœur même de la pandémie. Si un homme peut garder rancune même aux morts, que pensez-vous qu’il aurait fait des camerounais qui s’opposent à lui, avait-il pris le pouvoir ? Entre le vol, les détournements de fonds (Survivol…), la manipulation, la rancœur tenace et féroce…La similitude entre le créateur et sa créature est des plus frappantes. La politique sur les tropiques, la vraie chimamelure je vous dis… Syrus, voyez-vous : La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté »