Raillé sur la toile pour avoir refusé une affectation à Bamenda, Mboutou Zé répond à ses détracteurs !

Le militant du RDPC fait depuis plusieurs jours l’objet de moquerie sur la toile, après avoir démissionné pour esquiver une affectation à Bamenda, dans la région anglophone du Nord-Ouest.
Face à cette avalanche de critiques, Joseph Mboutou Ze est sorti de sa réserve.

Sur le plateau de «Equinoxe Soir», du vendredi 22 janvier 2021, Ze Mboutou a battu en brèche ce qui se raconte à son sujet sur les réseaux sociaux. Ces derniers temps, j’ai assez lu des choses sur moi dans les réseaux sociaux. Je voudrais rappeler à ceux qui ont la chance de m’écouter ce soir, que j’ai été affecté à la Direction régionale de l’Ouest/Nord-Ouest, dont le siège est à Bamenda, et ceux qui pensent que je ne suis pas allé prendre service, qu’ils se méprennent parce que je suis effectivement allé prendre service dans cette direction régionale ».

L’homme politique indique par ailleurs qu’il bénéficie d’un congé annuel, et qu’à terme, il se rendrait dans son nouveau lieu d’affectation pour formaliser son acte de démission. «Actuellement, comme tout agent d’un service public, je bénéficie d’un congé annuel qui doit s’arrêter le 2 février (2021). Mais entretemps, il y a d’autres événements en cours qui m’obligent à ne plus vouloir continuer sur le même bateau avec le manager actuel de la CNPS.», dit-il, avant de mentionner que son choix n’a rien à voir avant la situation sécuritaire du Nord-Ouest. «  je n’ai pas peur de Bamenda… », lance Ze Mboutou sur le plateau de Serge Alain Ottou.

L’ancien cadre à la CNPS fait partie de ceux ayant longtemps soutenu que les régions anglophones étaient en paix, et qu’il était possible d'y vaquer paisiblement ses occupations. Son discours aujourd’hui semble avoir évolué. « Je reste constant dans ma posture de dire qu’il y a bien évidemment une insécurité dans les régions du NOSO. Mais ne sommes pas encore au stade où on doit crier sur tous les toits dans le monde entier qu’il y a une guerre dans ces régions là»,  declare-t-il.