Accusations de détournement de fonds : Adèle Mballa Atangana brise enfin le silence ! ‘’ Je n’ai jamais été convoquée au TCS… ‘’
De graves
accusations de détournement de fonds ont été proférées en mondovision il y’a de
cela quelques jours par un cadre du RDPC, à l’encontre de la journaliste Adèle
Mballa Atangana.
Accusée d’avoir fait main basse sur 465 946 619 de FCFA pour les travaux
d’entretien au stabilisant DON-CBR PLUS de certaines routes principales, la
présentatrice du Journal télévisé met fin aux supputations.
La présentatrice de
la CRTV est accusée par Simon Pierre Ndjiki Mpeck, président de section du
Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) du Nyong et Kellé
-Centre, d’avoir détourné le montant destiné aux travaux d’entretien routier
non réalisés depuis 2017.
Ce cadre du parti
présidentiel a même porté plainte contre Graceland Sarl et a saisi le 4 juillet
2018, le procureur général du Tribunal criminel spécial (TCS).
Cependant, jointe au
téléphone par nos confrères de StopBlaBlaCam, la journaliste de la Crtv a
démenti toute ces allégations.
Par ailleurs, elle affirme
n’avoir pas été convoquée au TCS pour une quelconque affaire de détournement.
D’après le site
d’investigations que l’affaire dans laquelle le nom d’Adele Mballa est cité se
trouve jusqu’ici dans « la phase d’une l’enquête préliminaire ».
Une information d’ailleurs confirmée par Christophe Bobiokono, directeur de
publication de Kalara, journal bien introduit dans les affaires
juridico-judiciaires. « Dans cette phase de la procédure, il s’agit
généralement pour les officiers de police judiciaire en charge de l’enquête de
rassembler les éléments de preuves à charge contre l’accusée. Au terme de leurs
investigations, ils vont monter un procès-verbal de synthèse »,
explique toujours à StopBlaBlaCam un avocat habitué des procédures au TCS.
Ce n’est qu’après cette étape que le juge d’instruction peut ouvrir une
information judiciaire et inculper ou non les personnes visées par cette
affaire, ajoute-t-il.