Présidentielle : « Ouattara et Hamed Bakayoko dévoilent le projet funeste que prévoit le RHDP contre les populations ivoiriennes »

A l’occasion d’une visite d’État effectuée dans la Région de la Marahoué (Bouaflé), du 23 au 26 septembre 2020, le Chef de l’État ivoirien, M. Alassane Dramane OUATTARA et son Premier Ministre Hamed BAKAYOKO ont tenu des propos très graves, qui s’apparentent à une véritable déclaration de guerre contre les Ivoiriens non RHDP.


En effet, se prononçant sur les deux dernière Décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples contredisant l’Arrêt du Conseil Constitutionnel et enjoignant l’État de Côte d’Ivoire de réintroduire MM. Laurent GBAGBO et Guillaume SORO comme candidats à l’élection du Président de la République, le chef de l’Exécutif ivoirien s’est cru devoir se prononcer sur ces décisions de Justice internationale, en ces termes : " Pour nous, ce sont des décisions qui sont nulles et de nul effet, qui porteraient atteinte à notre souveraineté. Nous ne les appliquons pas et nous n’avons pas l’intention de les appliquer… "

Le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO a fait une grave déclaration, qui dévoile le projet funeste que prévoit ce régime contre les populations ivoiriennes qui s’opposent et qui manifestent pacifiquement contre le 3ème mandat de M. OUATTARA.

" Si vous lancer un appel et à la fin de la tournée, il y a des destructions de biens, privés et publics, le soir nous serons devant votre maison pour vous apporter la note.

Le soir nous serons devant votre domicile pour vous apporter la note. (…) C’est terminé ! " Autrement dit, tous les Leaders de l’opposition et de la Société civile adhérant unanimement au mot d’ordre de Désobéissance civile, recevront à leur domicile la visite des " Escadrons de la mort " du régime, qui procèdent ces derniers temps à des enlèvements.

Face à une telle dérive langagière, la FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique) a tenu à réagir.

Elle prévient que le Chef de l’État sortant, qui a osé violer la Constitution ivoirienne pour se faire déclarer candidat à l’élection présidentielle prochaine, doit être tenu pour principal responsable et instigateur des troubles, des violences et des tueries ayant cours dans le pays depuis le 6 Août 2020.