Aéroport de Douala : Confondu avec le général Wanto, un citoyen français victime d’une tentative d’enlèvement !

L’insécurité gagne de plus en plus de terrain dans la ville de Douala, et ce, meme dans les endroits les plus improbables tels que l’aéroport.
Ce dimanche  13 septembre 2020, un ressortissant français a failli être pris en otage par des individus encore non identifiés.

Ce citoyen français d’origine camerounaise a frôlé le pire ce dimanche 13 septembre 2020.
D’après le consulat général de France au Cameroun, ses services ont déjoué une tentative de rapt à l’aéroport international de Douala.

Ce dernier a été empêché de quitter le territoire camerounais, selon les sources du consulat de France au Cameroun.  Dans une vidéo qui fait le tour de la toile les responsables du consulat de France à Douala explique les déboires de ce dernier.

'' Il a été victime hier soir (dimanche 13 septembre 2020)  d’une tentative d’enlèvement déjoué par l’officier de police qui l’accompagnait. Dans le hall de l’aérogare alors même que vous pouvez le constater, l’entrée de l’aérogare est une zone contrôlée réservée qu’aux voyageurs. Il y a donc eu des failles dans le dispositif de sécurité et notre compatriote qui est soumis à cette menace est sous la protection du consulat général et il est hébergé dans l’enceinte du consultât général jusqu’à ce que nous puissions obtenir qu’il quitte le territoire ", explique un travailleur du consul général de France.


Pour le moment difficile de savoir pourquoi, celui-ci a été interpellé par les autorités camerounaises. Mais, d’après le journaliste camerounais et lanceur d’alertes Boris Bertolt, le français d’origine camerounaise est victime de son patronyme. En effet, la police soupçonne  sa proximité avec le général Wanto, c’est l’un des leaders séparatistes très actifs dans les régions anglophones du Cameroun.

‘’ Le consulat général de France décide de protéger ce citoyen français d’origine camerounaise. Il restera dans les locaux français jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Tenez-vous tranquille le commissaire de l’aéroport refuse de donner les raisons pour lesquelles il ne peut pas voyager. Comme le monsieur s’appelle Wanto, certainement nos grands frères de la police ont cru que c’est le général Wanto ‘’, informe le journaliste militant du MRC.

Cependant, le consul n'a pas désigné ceux qui ont essayé de l'enlever.

Depuis l'annonce d'une manifestation en préparation par les opposants pour demander le départ du Président Biya le 22 septembre prochain, le climat socio-politique et sécuritaire est tendu dans les grandes villes du Cameroun et les arrestations en prévision des marches se multiplient.